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Le monde du travail, espace hostile ou accueillant ?

Depuis quelques décennies, les conditions de travail ont connu plusieurs changements considérables. En effet, par certains aspects, le monde du travail offre de meilleures perspectives qu’il n’en offrait il y a quelques décennies, et par d’autres aspects, cet environnement professionnel peut être considéré comme un espace hostile. Il est évident que les seniors rencontrent des difficultés à s’adapter dans le monde du travail actuel du fait d’un décalage générationnel, mais qu’en est-il des managers de la génération X et des jeunes et futurs diplômés issus de la génération Z ? Comment envisagent-ils le monde du travail, et le perçoivent-ils de la même manière ?

Une vision pessimiste du monde du travail aujourd’hui

Le chômage

Depuis 1978, date de la fin des Trente Glorieuses, l’offre d’emploi est inférieur à la demande d’emploi, ce qui a entrainé un taux de chômage sans précédent. En effet, après le premier choc pétrolier de 1975, et surtout suite au second choc pétrolier de 1978, un taux de chômage significatif permanent s’est imposé, et ce taux augmentait fortement lors des crises financières et économiques successives. Le chômage est donc une des causes principales de la dégradation du marché de l’emploi, et de l’environnement professionnel, car il favorise la concurrence entre les travailleurs du fait de la rareté de l’emploi et d’une culture de la compétition. Enfin, si les générations Y et Z ont toujours connu le chômage, elles ne l’ont pas pour autant mieux accepté que les autres générations.

Précarité de l’emploi

Dans les années 1990, et la tendance s’est accentuée ces dernières années, de nouveaux contrats de travail apparaissent, comme le Contrat à Durée Déterminée, le temps partiel, ou encore le stage. En effet, les entreprises y recourent massivement, ce qui précarise la situation économique et sociale des individus qui peuvent se retrouver au chômage si leur contrat n’est pas prolongé ou qu’il ne débouche pas sur un Contrat à Durée Indéterminée. Cette précarité de l’emploi entraîne une concurrence entre les individus, et donc un climat hostile si cette concurrence n’est pas saine. Enfin, aucune génération ne s’accommode de la précarité de l’emploi, mais les nouvelles générations l’acceptent dès lors qu’ils ont la certitude d’obtenir un CDI.

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Stress et urgence au travail, causes de burn out

Comme en 1929, les suicides suite à des burn out refont la une des journaux à partir de 2010. Les burn out seraient la conséquence d’environnements professionnels hostiles pour les individus. En effet, les impératifs de productivité sont parfois trop audacieux du fait de la concurrence des autres pays, et les nouvelles technologies ont créé une culture de la « connexion permanente » et de l’urgence. Les nouvelles générations adhèrent à la culture de l’urgence et de la connexion permanente plus que leurs aînés, mais l’idée que le stress est le moteur de la productivité a montré ses limites dans les années 2000. Si la génération Z est plutôt soumise, la génération Z l’est moins.

Une vision plus optimiste du monde du travail

  • La flexibilité de l’emploi : elle compte aussi certains avantages, c’est-à-dire qu’il est possible de cumuler plusieurs emplois ou de conserver un temps libre employé aux études ou aux loisirs tout en ayant un salaire
  • De belles opportunités : la tertiairisation de l’économie et la multiplication des postes à responsabilité créent des perspectives d’évolution intéressantes pour les jeunes générations
  • La mobilité : Par des stages à l’étranger ou des VIE, il est possible de travailler dans un autre pays
  • La création d’entreprise : les conditions de création d’entreprise sont, depuis 2000, moins restrictives

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