Les défis de la palettisation en logistique
En logistique, la nécessité de protection des produits et marchandises à expédier requiert une phase de conditionnement qui passe bien souvent par la palettisation. Ce processus consiste à disposer lesdits produits sur des palettes, afin de les consolider et de leur éviter toute détérioration.
Ce conditionnement des marchandises nécessite d’être bien effectué car, outre sa fonction de protection, il constitue la première forme sous laquelle le produit se présentera aux regards du client. Il constitue donc également, dans une certaine mesure, un défi esthétique.
Face à certaines réglementations édictées pour certains types de produits, la palettisation et le conditionnement offrent aussi un défi d’identification qui peut présenter une dimension de complexité.
Conditionnement et palettisation : De la problématique intérieure
Une palette est une plateforme physique de manutention employée dans les activités de logistique. Elle sert à regrouper des marchandises et à les conditionner sous forme de colis. Il en existe plusieurs types correspondant aux différentes natures de marchandises et aux divers modes de transport.
L’empilement des marchandises
La palettisation suppose en premier lieu un empilement cohérent des marchandises avec les besoins :
- D’optimisation de l’espace disponible sur le plateau de la palette ;
- De protection des éléments fragiles ;
- De consolidation de l’ensemble des éléments à empiler.
Afin de procéder au mieux, le recours à un plan de palettisation ou de chargement est bien souvent utile.
Outre les volumes et dimensions des divers cartons à positionner, un tel plan doit aussi prendre en compte leurs poids et s’efforcer d’éviter de laisser subsister des espaces vides préjudiciables à la stabilité de l’ensemble.
Plutôt que de chercher pour chaque situation la bonne manière de procéder, il faut si possible procéder à l’optimisation d’un process de palettisation pour obtenir les meilleurs résultats.
La protection contre les intempéries
Les défis environnementaux constituent un aspect à prendre en compte pour un conditionnement optimal. A ce titre, le recours à une coiffe plastique permet de couvrir le dessus de l’ensemble des marchandises palettisées et de les protéger des agents extérieurs.
En effet, si le carton offre une bonne protection aux produits à expédier, la palettisation requiert d’ajouter à l’ensemble une protection supplémentaire, notamment externe. Cela permet d’assurer une sécurité optimale tout le long du chemin logistique, jusqu’à la livraison au client.
Les défis extérieurs du conditionnement
Le suremballage
L’ajout d’une protection extérieure consiste généralement à filmer la marchandise pour la consolider et la stabiliser. Cela peut se faire de trois manières distinctes :
- La palettisation manuelle : elle permet d’obtenir les résultats désirés mais requiert des efforts physiques relativement importants, se caractérise par son manque de précision et se révèle chronophage. Cette option est admissible pour des tâches à caractère occasionnel ;
- Le recours aux machines portatives : il permet d’éviter la pénibilité caractéristique de la première option, offre une meilleure qualité de filmage et s’avère bien plus économique en film d’emballage. La productivité reste cependant relative et la méthode ne convient que pour un rythme d’activité faible à moyen ;
- L’automatisation du processus : il existe différentes catégories de machines capables de prendre en charge le filmage. A l’opposé de la palettisation manuelle, ce procédé offre rapidité, productivité et efficacité. Il ne requiert en outre pas de forte intervention humaine.
L’étiquetage
Le rôle de l’étiquetage est essentiel pour fournir les indications permettant de simplifier la tâche du transporteur et de lui faire gagner en efficacité durant les livraisons. Il est important de discerner au mieux quant à la manière de procéder à ce sujet. Il est possible :
- D’apposer les étiquettes avant le filmage, de manière à assurer leur visibilité : cela requiert l’emploi de film transparent et non opaque, capable de laisser voir l’étiquetage ;
- D’apposer les étiquettes après le filmage : dans ce cas, la nature du film employé importe peu. Il faut cependant étiqueter directement les colis eux-mêmes puis ensuite, étiqueter le suremballage.
Indépendamment de la situation, les marques commerciales et les mentions obligatoires doivent être présentes et visibles, notamment dans le cas de produits dangereux. L’absence de ces mentions expose au risque d’amendes.
Le transport
En logistique, 80% des écueils rencontrés dans l’acheminement des colis sont dus à un conditionnement défectueux. Les modes de transport prévus contribuent à déterminer quel type de palette convient pour chaque marchandise.
Selon leurs structures, il existe 5 types de palettes. Cliquez ici pour en apprendre plus. Peu importe le type de palette, une gestion optimale du transport passe avant tout par un plan de palettisation bien conçu.