Guy Ligier : Un pilote d’exception et homme d’affaires
Vous êtes un fan de la course automobile ? Vous aimeriez créer et diriger votre propre entreprise ? Suivez l’exemple de monsieur Ligier, un ancien champion de Formule 1 qui se trouvait également à la tête de sa propre écurie, sa propre entreprise. Cet article a pour but de reproduire sa biographie afin que vous le connaissiez au mieux si vous décidez d’allier votre passion à votre activité professionnelle.
Biographie de Guy Ligier
De nationalité française, le pilote de course et fondateur de Ligier Sport a vu le jour au courant de l’année 1930, plus précisément le 12 juillet 1930 dans la ville de Vichy. À l’âge de 85 ans, soit le 23 août 2015, dans la ville de Nevers.
Bien qu’il soit devenu orphelin dès son plus jeune âge, cela ne l’a pas empêché pas de faire tout son possible pour réussir sa vie. En effet, il a débuté sa carrière professionnelle en tant qu’apprenti boucher au sein de sa ville natale. Ensuite, il a décidé de se tourner vers le sport mécanique et est devenu en 1947 champion national d’aviron de France, puis champion de France en moto 500 CC en 1959.
Guy Ligier a eu plusieurs succès dans tout ce qu’il a entrepris tout au long de sa vie. En effet, il a également connu un succès méritant en tant que rugbyman de jeu à XV au sein de l’équipe de France et militaire dans les années 40.
Voué à la réussite, il a décidé d’épargner son argent pour l’achat d’un bulldozer et s’est lancé dans le domaine du BTP. C’est avec ses associés qu’il a créé sa première entreprise à Vichy. Il s’agit de Ligier Travaux Publics qui exerçait dans divers marchés : ponts, travaux autoroutiers, aménagements et barrages.
Les parcours de Ligier en sport mécanique
Les passionnés des disciplines du sport auto ont tout d’abord connu Guy comme constructeur automobile, ensuite fondateur de sa propre marque Ligier. En effet, il a déjà créé et proposé de nombreux modèles de véhicules dédiés au grand public. Avant de balancer ses affaires dans la création de petites voitures ne nécessitant pas de permis, il a notamment commercialisé le coupé JS2.
C’était uniquement en 1964 qu’il a débuté en Formule 2 en tant que pilote de compétition automobile. Il a disputé différentes courses d’endurance en remportant certains d’entre eux avec succès, notamment au courant des années 1960.
C’était en 1965 qu’il a gagné le 24ème Grand Prix de Albi Sports pour le constructeur Ford. Sur Ford Mustang-Shelby 5L de l’écurie Ford-France, il est ensuite devenu vainqueur du championnat de France des rallyes pour ce qui est de la catégorie Grand Tourisme, Sport et Sport-Prototype. Rendez-vous ici pour en connaître davantage sur lui.
En améliorant ses performances, Ligier a pu obtenir de bons résultats et a accédé aux compétitions Formule 1. Au courant de la saison sportive 1967, il a remporté avec son compagnon Jo Schlesser et à bord d’une Ford MK.IIB, les douze heures de Reims. Il a annoncé sa retraite en tant que pilote à la fin de la saison 1968 après être revenu quelque temps en Formule 2.
La fondation de sa propre écurie
Après le décès de Jo Schlesser, Guy Ligier a décidé de fonder sa propre marque en 1969. Elle a été destinée à faire courir des voitures en endurances. En hommage à son coéquipier, il a nommé toutes ses voitures de course avec un code composé des initiales JS suivies d’un nombre. Après avoir eu un succès pour avoir engagé des voitures en endurance, il a décidé de se lancer en Formule 1 lors de la saison 1976, où il a évolué pendant une vingtaine d’années.
En même temps, la marque s’est aussi fait remarquer auprès des concepteurs de petites voitures sans permis. En 1992, il a décidé de revendre une grande partie de la totalité de ses parts d’actions dans son écurie, qui est par la suite devenue Post Grand Prix, en année 1997. Retrouvez sur cette page plus d’informations dont vous pourrez avoir besoin en ce qui concerne cette écurie.
Ses affaires n’ont pas cessé de fructifier. Ainsi, il est devenu actionnaire majoritaire au sein des Automobiles Martini en 2004. En 2005, la marque au nom de Ligier est retournée à la compétition en faisant courir sa JS491. Il s’agit d’un modèle de course qui répondait favorablement à toutes les réglementations du VdeV, le championnat d’endurance. Un prototype Formule 3 a même été conçu, mais n’a jamais participé à aucune compétition.