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Les élèves, tous mordus de cours en ligne ?

Derrière cette appellation de cours en ligne, on peut entendre un grand nombre de choses : notamment, on parle de e-learning, de formation en ligne, d’apprentissage en ligne… Il s’agit entre autres choses de sites internet à portée éducative, d’enseignement sur base télématique, de téléformation… on pourrait croire qu’une formation en ligne n’est qu’une formation en ligne, point. Pourtant, non ! Elle est considérée comme faisant officiellement partie des TICE, les technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (en apprendre plus par ici). Mais cette méthode, cette cyber-pédagogie est-elle vraiment avantageuse ? C’est ce que nous allons voir.

Ne pas confondre cours en ligne et cours à distance

La principale différence entre les deux formats réside précisément dans l’usage du virtuel. Les cours à distance, dont on en connaît quelques-uns, bien connus, le CNED par exemple, ne font pas usage d’Internet et de la communication en ligne. Ils ont plutôt recours au téléphone pour le contact humain, au courrier pour l’envoi de dossier, de cours et devoirs en tous genres, et – à la limite – à l’e-mail pour certaines informations à transmettre rapidement. Mais bref : pas de plateforme virtuelle, ergonomique et virtuelle pour le suivi de la formation.

cours en ligne mains

En ce qui concerne la formation en ligne, c’est l’exacte situation inverse : tout se passe sur Internet. Plus précisément, tout se passe sur une plateforme numérique à laquelle ont accès élèves et professeurs. Qui met en place lesdites plateformes ? Un institut, un organisme, une école… toute structure habilitée, en fait, à dispenser des cours dans le cadre d’un enseignement officiel, pourvu que celui-ci soit compris dans le cursus d’une scolarité classique et puisse donner accès à des diplômes reconnus par l’État.

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Le cours en ligne, un modèle polymorphe

Il peut revêtir de nombreuses formes, de manière à convenir à tous les types d’élèves, à tous les types de formations recherchées. De plus, d’une manière générale, il fait depuis quelques années l’objet de réflexions intenses : on se demande comment maximiser le potentiel du format virtuel tout en donnant aux apprenants l’envie de continuer leur formation et surtout, les moyens de s’améliorer ! Des solutions ont émergé dans quelques têtes bien pensantes. En voici quelques-unes :

  • La gamification: cet anglicisme barbare et pleinement assumé désigne l’acte par lequel on va rendre un cours en ligne ludique, interactif. On a compris ça dans le marketing, on a compris ça dans le jeu vidéo, et désormais, on comprend ça dans l’éducation : inclure l’apprenant, l’élève ou l’étudiant dans le processus d’élaboration et de formulation des données à apprendre, a pour effet de rendre plus facile la mémorisation plus grand l’intérêt, plus certaine l’envie de persévérer ;
  • Le storytelling : dans ce cas-là, il s’agit de raconter une histoire. On intègre un personnage, voire plusieurs, puis on plante le décor, une situation, qu’on fait évoluer. Plongé dans l’histoire, voulant connaître la fin, parce qu’il s’identifie au personnage, l’élève se prend à apprendre – sans même s’en rendre compte – les données de votre module de formation ! Une méthode qui fait largement ses preuves, et depuis longtemps.

cours en ligne ici

Des résultats probants ?

Sans l’ombre d’un doute, le cours en ligne prouve qu’il est, au moins, à la hauteur, et au mieux, bien plus efficace que les cours dispensés dans une salle de classe froide, obscure, effrayante. C’est d’abord une étude publiée par le ministère nord-américain de l’éducation qui a révélé qu’en moyenne, les étudiants ayant reçu leur formation en ligne ont obtenu de meilleurs résultats que ceux suivant une scolarité normale.

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Très objectivement, le cours en ligne n’est pas meilleur que l’éducation en école parce que la formation y est de meilleure qualité : il est meilleur parce que l’attention portée par les apprenants est plus grande. Parce que le virtuel permet une interaction ludique inédite, une relation saine qu’il est peu commode d’instaurer dans un cadre physique, les élèves étant alors presque toujours tentés de percevoir le professeur comme un grand méchant, l’école comme une prison et leurs camarades, comme des compagnons de misère.

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