Conseils pour l’adoption d’un chiot
N’y a-t-il pas quelque part, bien enfoui tout au fond de vous, ce souvenir d’un petit chien qui trottinait derrière-vous, l’été durant, partout, dans la maison de ferme de vos grands-parents et jusque dans les prés ? Le souvenir d’un petit animal qui vous aimait, et que vous aimiez ? Ce souvenir, il ne vous quittera pas, soyez-en sûrs. Comment oublier son compagnon à quatre pattes ? Ce meilleur ami de l’Homme ? Si mignon ? Si adorable et poilu ? Quel fou, quelle folle ne voudrait pas, si l’occasion se présentait, adopter un chiot et puis le voir grandir, et ne plus jamais le quitter ? Si une telle envie vous prend, alors cet article est fait pour vous : car outre le bonheur que l’on peut ressentir à l’idée d’accueillir chez soi une petite bestiole touffue il faut, tout de même, en amont, se poser un certain nombre de questions ! Les voici.
Comment anticiper le futur avec un chien ?
Adopter un chiot c’est s’engager à l’aimer, à le choyer, à le nourrir, à le soigner du début à la fin de son existence. Si vous avez le moindre cœur, vous ne l’abandonnerez pas. Vous ne le donnerez pas. Vous ne le ferez pas souffrir. Cela vous semble au-delà de vos capacités ? Renoncez tout de suite ! Quand on entame une telle relation, la seule condition, c’est l’amour… avec un grand A !
Mais déborder, dégouliner d’amour, aussi beau que cela soit, est aussi loin d’être suffisant ! Ne prenez pas sur un coup de tête le premier animal de compagnie qui vous passera sous les yeux. Songez d’abord aux dépenses que cela va impliquer. Songez à votre liberté de mouvement : les moindres vacances ne pourront plus se concrétiser sans un planning préalable, au jour le jour, des activités de votre chien adoré. Ira-t-il en Australie avec vous, se faire dorer la pilule à Cable Beach ? Ou restera-t-il calfeutré dans la tristesse grisâtre de votre appartement parisien jusqu’à la fin du mois d’août ? Auquel cas, qui va s’occuper de lui ? Comment va-t-il vivre votre absence ?
Surtout, surtout, avant toute chose, songez à votre envie ! Le chiot que vous désirez tant adopter maintenant, là, tout de suite… voudriez-vous toujours l’adopter le mois prochain ? Ou dans un an ? Ce que vous ressentez, n’est-ce pas un simple élan aussi doux qu’éphémère d’amour pour nos amis à quatre pattes ? Un élan qui s’expliquerait par votre récente rupture d’avec le beau David, d’avec la belle Eloïse ? Un élan qui s’expliquerait par votre licenciement de la semaine dernière, malheureusement suivi de l’annonce par votre médecin de votre maladie tropicale rare et incurable ?
De ce tableau aux traits allègrement grossis, il faut retenir ceci : qu’un chiot est, à l’instar d’un bébé, un être dont il faut avoir envie de s’occuper, des années durant. Il faut que cette envie soit suffisante pour vous motiver à partager votre salaire entre restaurant hebdomadaire avec les amis et croquettes quotidiennes du canidé, entre votre shampoing pour cheveux secs et ses innombrables produits antipuces !
Quel chiot choisir ?
Choix difficile. Des innombrables races que l’on recense, les comportements évoluent sans cesse. Sont-ce les époques qui veulent cela ? Ou n’est-ce que l’influence de l’homme dans la croissance du chien ? Oui, choix difficile… une chose cependant reste certaine : que votre nouvel ami soit joueur ou calme et doux comme une descente de lit, qu’il soit grognon et destructeur ou démonstratif et passionné par vos moindres faits et gestes, il ne cessera jamais de vous aimer !
Alors, du Cavalier King Charles au Labrador en passant par le Pitt Bull ou par le berger belge, vous trouverez – c’est sûr – chez votre chiot toutes les qualités dont la teneur vous empêchera toujours de regretter votre choix. Seule précaution toutefois : si vous vivez en appartement, ne prenez pas un doberman ou un pyrénéen ! Pure question de logique.